Voyages de gulliver (préface Maurice Pons)

Traduit par JACQUES PONS

À propos

Bristol, Angleterre, 4 mai 1699. Le médecin Lemuel Gulliver embarque sur l'Antilope, un navire dirigé par le capitaine William Pritchard. Habitué aux voyages, il se retrouve à aller au-delà des contrées connues et à vivre des situations rocambolesques : une île peuplée de Lilliputiens, une cour qui ne compte que des géants, un séjour à la rencontre des poètes antiques... Exhibé comme un monstre de foire, jeté par un aigle géant dans l'océan, il ressortira de cette odyssée métamorphosé. Classique du roman d'aventures, Voyages de Gulliver est aussi la matrice d'un genre plus politique, le conte philosophique. Car derrière le fantastique se cache un art de la subversion (Swift connut la censure et fut même menacé de torture). À travers un monde de fantaisie, il condamne les persécutions subies par les catholiques et les Irlandais, et dresse la satire de l'intolérance religieuse de l'Angleterre du XVIII? siècle.


Rayons : Littérature > Œuvres classiques


  • Auteur(s)

    Jonathan Swift

  • Traducteur

    JACQUES PONS

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    26/05/1976

  • Collection

    Folio Classique

  • EAN

    9782070365975

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    468 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11.2 cm

  • Épaisseur

    2.1 cm

  • Poids

    210 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Jonathan Swift

Jonathan Swift ne fut pas uniquement l'auteur mondialement connu des Voyages de Gulliver. Né en 1667 à Dublin, il fut tour à tour secrétaire d'un diplomate, docteur, doyen de la cathédrale de Saint Patrick de Dublin, précepteur d'une jeune fille, Esther Johnson, à qui il adressa le Journal à Stella... Avec ses amis John Gay, Alexander Pope, lord Bolingbroke et John Arbuthnot, l'écrivain irlandais fonde « le Scriblerus Club », attelé à vilipender la société de l'époque sous la forme de pamphlets, publiés sous le pseudonyme de Martin Scriblerus. Engagé dans les luttes littéraires, religieuses et politiques de son temps, Swift est satiriste à la mesure de sa misanthropie. Isolement qui ne l'empêche pas d'entretenir une profonde amitié avec d'éminents esprits de l'Angleterre du XVIIIe siècle, révélée dans sa Correspondance avec le Scriblerus Club (Allia, 2005). Il meurt en 1745 à Dublin.

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